Labellisation

Le nouveau référentiel 2014

Extrait du référentiel des bonnes pratiques
Révisé le 06/06/14
Ce document a été créé par l’association Imprim’Luxe et il est la propriété de l’association Imprim’Luxe. Toute reproduction, même partielle, est strictement interdite sans autorisation.

Titre : Communication imprimée
Sous-titre : Bonnes pratiques de fabrication d’un document imprimé

Avertissement:
Ce référentiel de bonnes pratiques présenté, rédigé et mis au point à l’initiative du comité technique d’Imprim Luxe. Ce comité représente le consensus obtenu au sein de la catégorie d’acteurs identifiés dans ce document. Ce référentiel de bonnes pratiques n’a pas été soumis à une quelconque procédure d’homologation et ne peut en aucun cas être assimilé à une norme française.

Avant propos:
Imprim’Luxe est née d’une action collective en soutien pour la compétitivité des industries du Luxe initiée par la DGCIS (Ministère du Redressement Productif). Imprim’Luxe est le fruit d’une réflexion menée sous l’égide de l’UNIC et rassemble des acteurs du monde de l’image, des métiers des arts graphiques, de l’imprimerie, de la finition et du façonnage français. Les marques de luxe françaises revendiquent une place dominante sur le marché mondial et elles véhiculent des valeurs qui contribuent puissamment au dynamisme des industries graphiques. Ce référentiel de bonnes pratiques est un outil permettant d’aider les acteurs de la communication imprimée dans le secteur du luxe à maîtriser leurs engagements de service et la fabrication de leurs produits.

Sommaire
1 – Introduction
2 – Domaine d’application.
3 – Termes et définitions.
4 – Maîtrise de la documentation et des enregistrements.
5 – Exigences liées aux ressources humaines (compétences).
6 – Descriptif du processus de conception et de fabrication.
7 – Exigences requises liées à l’engagement de service.
8 – Exigences requises liées à la conception et à la fabrication du produit.
9 – Exigences liées à la sécurité des biens et des personnes.
10 – Exigences liées à l’environnement.

1 – Introduction

Le premier objectif de ce référentiel de bonnes pratiques est d’apporter à l’entreprise une démarche visible et cohérente d’acteur responsable développant un partenariat durable avec ses clients.
Le second objectif de ce référentiel de bonnes pratiques est de rassembler les exigences principales et spécifiques liées :

• à l’engagement de service,
• à l’assurance qualité du produit imprimé,
• à la maîtrise de la sécurité l’environnement (sécurité et propreté des postes de travail)
• à la gestion des compétences.

1.1 – Visite pour l’obtention du label
Pour être labellisée Imprim’Luxe, chaque entreprise doit démontrer que toutes les exigences de ce référentiel sont mises en œuvre dans le cadre de ses activités.
Ce référentiel des bonnes pratiques comporte 4 grands chapitres pour sa mise en œuvre :

• L’engagement de service – voir § 7
• La conception et la fabrication du produit – voir § 8
• Le respect de la sécurité des biens et des personnes – voir § 9
• Le respect de l’environnement – voir § 10

La labellisation est basée sur une évaluation (présentation de preuves)et sur un système de collecte de points à l’appréciation de l’évaluateur. 32 points sur un total de 52 points doivent être acquis à l’issue de la visite pour être labellisé Imprim’Luxe.

• L’engagement de service sur 10 points.
• La conception et la fabrication du produit sur 28 points.
• Le respect de la sécurité des biens et des personnes sur 6 points.
• Le respect de l’environnement sur 8 points.

Note 1 :Lors de la visite initiale pour l’obtention du label, une exigence recueillant zéro point ne permet pas à l’entreprise d’obtenir le label Imprim’Luxe même si son total est supérieur ou égal à 32 points.
Note 2 :Lors de la visite de renouvellement annuel, une entreprise labellisée Imprim’Luxe n’obtenant pas 32 points ou recueillant zéro point sur une ou des exigences non mises en œuvre, aura 3 mois à compter de la date de la visite pour apporter la preuve de la mise en œuvre de ou des exigences n’ayant pas obtenu de point. Sans retour à la date indiqué sur le rapport, l’entreprise verra son label Imprim’Luxe retiré.

1 -Domaine d’application

Ce référentiel des bonnes pratiques s’applique aux métiers des arts graphiques, aux ateliers du monde de l’image, aux imprimeries de labeur et de packaging, aux ateliers de finition et de façonnage.
Dans ce référentiel des bonnes pratiques, le terme « doit » est employé pour signaler les exigences qui doivent être mises en œuvre.2.1 – Référentiels
L’entreprise étant certifiée sur les référentiels ISO ci-dessous peut justifier la mise en place des exigences du référentiel des bonnes pratiques d’Imprim Luxe au travers de son système qualité, sécurité, environnement et de ses certifications valides au moment de la visite.

• ISO 9001:2008 : Norme internationale “Systèmes de management de la qualité – exigences”.
• ISO 14001:2004 : Norme internationale “Systèmes de management environnemental – exigences et lignes directrices”
• OHSAS 18001 : Occupational Health and Safety Assessment Series – « Gestion de la santé et de la sécurité au travail ».

Elle peut utiliser les procédures et/ou tous les documents utiles pour répondre aux exigences du référentiel des bonnes pratiques d’Imprim Luxe.
Dans ce cas, l’évaluateur en charge de la labellisation Imprim’Luxe doit prendre lecture des non conformités en cours et doit voir le plan d’actions défini par l’entreprise.
Les entreprises répondant aux exigences des normes ci-dessous via un certificat valide au moment de l’évaluation.

3 – Termes et définitions

3.1 – Assurance de la qualité
Ensemble des activités pré-établies et systématiques nécessaires pour donner confiance en ce qu’un produit satisfait aux critères d’acceptation déterminés (Produit en communication graphique, que le produit présente ou non un défaut de qualité).

3.2 – Conformité
Le produit est conforme lorsqu’il a atteint les critères d’acceptation définis.

3.3 – Contrôle
Vérification que les critères d’acceptation sont atteints. Contrôles effectués lors de la production en vue de surveiller et, si nécessaire, d’ajuster le procédé pour s’assurer que le produit atteint les critères d’acceptation définis.

3.4 – Entreprise
Entité (site ou multi-site) qui intervient dans la chaîne de fabrication du produit en communication graphique. L’entité peut intégrer la finition du produit.

3.5 – Enregistrement
Document interne à l’entreprise issu d’un formulaire permettant d’apporter la preuve dans la réalisation de tâches ou dans la fabrication du produit.

3.6 – Formulaire
Document interne à l’entreprise permettant de consigner des données liées à la réalisation de tâches ou à la fabrication du produit.

3.7 – Logigramme
Document interne à l’entreprise décrivant les opérations liées à la mise en œuvre d’une activité. En reprenant le qui, quoi, quand, comment, le logigramme est un des supports permettant de décrire parfaitement une procédure générale.

3.8 – Mode opératoire
Document interne à l’entreprise décrivant le détail d’une action liée à l’organisation ou à la fabrication du produit.

3.9 – Procédure
Document interne à l’entreprise décrivant une activité liée à l’organisation ou à la fabrication du produit.

3.10 – Réclamation
Information externe signalant qu’un produit ou qu’une activité ne correspond pas aux critères d’acceptation définis par un cahier des charges client ou une donnée réglementaire.

3.11 – Ressource
Document externe à l’entreprise qui contient des informations permettant d’apporter une contribution dans la fabrication du produit de communication graphique.